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BusinessEdouard d’Espalungue: “Un moyen de répression du financement du terrorisme”
Finance IsraëlIsraël a eu du mal à accepter la croissance de l’industrie de la blockchain et des crypto-monnaies estime Edouard d’Espalungue. L’Etat hébreu a déjà mis en place des réglementations strictes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de fiscalité auxquelles les entreprises et les investisseurs en crypto-monnaies sont soumis. Désormais, le pays a introduit un nouvel ensemble de réglementations sur les crypto-monnaies pour lutter contre le financement du terrorisme.
Israël fait monter les enchères dans sa lutte contre la criminalité liée aux crypto-monnaies.
Selon des rapports locaux, l’Autorité israélienne de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent a renforcé la surveillance réglementaire non seulement des crypto-monnaies, mais aussi des sociétés fintech et des fournisseurs de crédit. La directrice de l’organisme de surveillance, Shlomit Wegman, estime que ces nouvelles règles seront utiles pour lutter systématiquement contre l’utilisation criminelle des actifs numériques tout en leur apportant davantage de soutien et de légitimité à des fins légales.
La réglementation est le résultat direct des normes imposées par le GAFI (Groupe d’action financière) en 2018. Le Groupe d’action financière est composé de 39 membres et d’un réseau mondial d’organismes régionaux de type GAFI qui englobent collectivement 200 juridictions.
“L’application de la réglementation constitue un réel progrès pour l’économie israélienne, l’industrie fintech et pour l’amélioration de la concurrence financière”, a déclaré la directrice Shlomit Wegman.
Cette dernière est optimiste et pense que la nouvelle réglementation devrait aider les sociétés de crypto-monnaies conformes en apaisant l’esprit des clients potentiels. Elle élimine également la tâche peu enviable de l’autorégulation. En raison de l’absence de surveillance réglementaire et de la vitesse à laquelle l’argent peut être transféré entre différentes entités cryptographiques, le blanchiment d’argent était auparavant florissant en Israël.
Edouard d’Espalungue : “Les sociétés de crypto sont désormais tenues de soumettre des rapports comme les banques, et des normes complètes d’identification des clients seront adoptées pour améliorer la granularité des traces écrites numériques”.
L’adoption des crypto-monnaies par Israël a été rapide, incitant les autorités fiscales à demander la divulgation des avoirs en crypto-monnaies par les citoyens en décembre 2020.
Edouard d’Espalungue: “Un moyen de répression du financement du terrorisme”
Conformément aux règles de circulation des crypto-monnaies du Groupe d’action financière, Israël a promulgué un ensemble de lois, connues sous le nom d’ordonnance d’interdiction du blanchiment d’argent. Celle-ci impose aux sociétés d’actifs numériques d’obtenir des licences auprès du gouvernement. En outre, les entités seront tenues d’effectuer une procédure de connaissance du client (KYC) et de se conformer aux exigences de déclaration concernant leur activité. Elles devront également mettre en place un système permettant de suivre et d’enregistrer tous les aspects de chaque transaction numérique.
Les banques seront également tenues de mettre en place des politiques ordonnées pour permettre les transferts de crypto-monnaies effectués par des entités agréées qui répondent aux normes réglementaires. Cela permettra au pays non seulement de lutter contre le blanchiment d’argent, mais aussi d’inspirer confiance aux investisseurs à l’égard des produits financiers numériques, selon Shlomit Wegman.
Les règles du GAFI pour l’espace des crypto-monnaies ont été mises à jour la semaine dernière pour renforcer les directives entourant l’utilisation illicite des fonds en crypto-monnaies. Le GAFI a également tiré la sonnette d’alarme en affirmant que l’absence de réglementation pourrait transformer le secteur en un marché noir pour le blanchiment d’argent.
Edouard d’Espalungue: “Un marché des crypto-monnaies non réglementé pourrait conduire au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme”.
Même si de plus en plus de pays continuent d’adopter ces normes, de nombreux gouvernements restent sceptiques à l’égard de ce secteur pour ces raisons. Tout récemment, lors d’une réunion sur la réglementation des crypto-monnaies, le Premier ministre indien Narendra Modi a averti qu’un marché des crypto-monnaies non réglementé pourrait conduire au “blanchiment d’argent et au financement du terrorisme”.
Israël s’est récemment associé au Département du Trésor américain pour lutter contre les attaques de ransomware, pour lesquelles les crypto-monnaies comme le bitcoin et le Monero sont devenues le choix privilégié des extorqueurs.
Le blanchiment d’argent dans ce secteur particulier comprend principalement trois étapes : le placement, la superposition et l’intégration. Le placement fait référence aux dépôts dans les institutions financières, la stratification au transfert de fonds entre différents comptes ou à l’achat d’articles physiques, et l’intégration à l’introduction des fonds blanchis dans l’économie par la vente d’actifs physiques achetés ou par des investissements.
Bien que l’utilisation criminelle des crypto-monnaies reste une préoccupation pour beaucoup, un rapport de Coinbase a noté que les risques pourraient être décrits comme exagérés au mieux. Le rapport a révélé que si seulement 1 % de toutes les transactions en crypto-monnaies étaient liées à des activités illicites, le financement du terrorisme représentait moins de 0,05 % de l’ensemble du volume illicite.
Cependant, le même rapport a également constaté qu’au cours des dernières années, l’organisation terroriste palestinienne Hamas a levé le plus de fonds en utilisant des crypto-monnaies parmi toutes les transactions de financement du terrorisme. L’organisation sollicite aussi ouvertement des dons en bitcoins sur son site Web et ses canaux Telegram. En outre, le rapport indique que l’intensification du conflit géopolitique avec Israël est généralement liée à l’augmentation de l’activité des crypto-monnaies du groupe.
Le gouvernement israélien a travaillé activement sur des réglementations visant à lutter contre les activités illicites liées aux crypto-monnaies cette année. En juillet, le ministère israélien des Finances a proposé une loi obligeant les résidents à déposer des déclarations fiscales pour les achats de crypto supérieurs à 61 000 dollars. Auparavant, le ministre israélien de la défense aurait autorisé les forces de sécurité à saisir des comptes de crypto supposés être liés à l’aile militante du Hamas.
Entre-temps, la banque centrale d’Israël a expérimenté sa propre monnaie numérique. Comme indiqué précédemment, la Banque d’Israël a émis une monnaie numérique de banque centrale par le biais d’un test pilote d’un shekel numérique à partir de juin 2021.
Plus d’info sur Edouard d’Espalungue.
Xavier Simon
Depuis le 20 mars dernier, une partie de la France connait connait son troisième confinement du à la crise du Covid-19. Au total, 16 départements et pas moins de 21 millions de français sont soumis à de nouvelles règles strictes, impliquant la fermeture de nombreux […]
UncategorizedDepuis le 20 mars dernier, une partie de la France connait connait son troisième confinement du à la crise du Covid-19. Au total, 16 départements et pas moins de 21 millions de français sont soumis à de nouvelles règles strictes, impliquant la fermeture de nombreux commerces et la diminution du périmètre de déplacement autorisé. Si le secrétariat d’Etat au Handicap assure que l’ensemble du gouvernement est « pleinement mobilisé pour soutenir l’ensemble des personnes en situation de handicap » et leur « garantir la continuité de l’accueil et des soins qu’elles recevaient jusqu’à présent », quel impact ont ces mesures sur les personnes porteuses de handicap ?
Pour faciliter l’accès aux soins des personnes handicapées, les Centres 15 sont particulièrement formés à leur prise en charge et travaillent main dans la main avec des médecins régulateurs spécialistes du handicap. Pour les aider durant leurs soins, la présence d’un aidant aux côtés des personnes sera dans certains cas envisageable, tout en appliquant strictement les conditions de sécurité fixées par l’établissement de santé.
Les établissements et services d’aide par le travail (ESAT) ainsi que les entreprises adaptées (EA) restent ouverts, sauf s’ils sont concernés par les règles de fermeture administrative,comme cela peut être le cas pour certaines entreprises du secteur de la restauration. Les travailleurs handicapés « vulnérables » en ESAT pourront obtenir des indemnités journalières dérogatoires avec garantie de rémunération.
Quant aux départements confinés :
L’ensemble des établissements spécialisés médico-sociaux pour enfants et adultes et les accueils de jour resteront ouverts.
Des dérogations de déplacement pour les personnes handicapées et leurs aidants seront prévues. La dérogation pour port du masque, sous présentation d’un certificat médical, reste en vigueur pour ceux qui ne sont pas en capacité de le porter.
Enfin, pour éviter toute situation de rupture de droits, les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH)restent ouvertes avec un accueil physique adapté à la situation sanitaire de chaque département. Quant aux règles de fonctionnement des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), celles-ci ont été simplifiées, permettant la continuité de service auprès des personnes et des familles.
Quels organismes solliciter dans a recherche d’emploi lorsque l’on est porteur d’un handicap ?
Si les personnes handicapées ayant intégré un emploi en milieu ordinaire, elles bénéficient donc des dispositions du code du travail et de la convention collective, au même titre que tous les employés. Mais elles disposent également d’aides spécifiques, ayant pour but de favoriser leur insertion […]
UncategorizedSi les personnes handicapées ayant intégré un emploi en milieu ordinaire, elles bénéficient donc des dispositions du code du travail et de la convention collective, au même titre que tous les employés. Mais elles disposent également d’aides spécifiques, ayant pour but de favoriser leur insertion professionnelle et leur maintien dans l’emploi.
« Toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique » est alors considérée comme travail handicapé.
Demander la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), revient à faire reconnaître officiellement son aptitude au travail, en fonction de ses propres capacités et de son handicap. Une fois cette reconnaissance acquise, la personne peut alors s’orienter vers le milieu de travail qui lui sera le plus adapté, qu’il soit ordinaire ou protégé dans certains cas, en tenant compte de ses possibilités réelles d’insertion.
De nos jours, plusieurs dispositifs sont mis en place afin de faciliter l’insertion des personnes handicapées dans la sphère professionnelle.
C’est notamment le cas du contrat unique d’insertion (CUI), contrat dans le secteur marchand (CUI-CIE) ou non marchand (CUI-CAE) qui facilite, via à une aide financière pour l’employeur, l’accès durable à l’emploi des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles d’insertion. La Garantie jeunes, quant à elle, constitue un droit visant les jeunes de 16 à 26 ans en situation de précarité qui ne sont ni employés, ni étudiants, ni en formation. Pour favoriser leur insertion dans l’emploi, ils sont accompagnés de manière intensive et bénéficient de mises en situation professionnelle. Une aide financière leur est également offerte afin de faciliter leurs démarches d’accès à l’emploi.
Les contrats en alternance s’applique lui aux travailleurs en situation de handicap dans des conditions plus favorables. Des aides supplémentaires sont alors attribuées aux entreprises employant des travailleurs handicapés. Pour le contrat d’apprentissage, il y par exemple une absence de limite d’âge ainsi qu’une adaptation possible de la durée du contrat.
Enfin, le dispositif d’emploi accompagné a pour objectif de permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder et de se maintenir dans l’emploi par la sécurisation de leur parcours professionnel en milieu ordinaire de travail.
Plusieurs organismes existent et visent à accompagner les personnes en situation de handicap dans leur démarche d’accès à l’emploi.
C’est notamment le cas de Pôle emploi. En effet, chaque agence locale de Pôle emploi dispose d’un conseiller à l’emploi spécialisé pour les personnes en situation de handicap. Le réseau Cap emploi intervient aussi dans cette démarche, au travers d’organismes de placement qui interviennent auprès des employeurs et des personnes en situation de handicap afin de promouvoir leur intégration et leur maintien dans l’emploi. Les personnes en situation de handicap peuvent également d’orienter vers les missions locales, proposant leur aide aux jeunes en situation de handicap de 16 à 25 ans à définir leur projet professionnel et les accompagner vers l’emploi. Les associations de personnes handicapées ou les établissements spécialisés ont, quant à eux, constitué des services d’accompagnement vers l’emploi pouvant accompagner les personnes en situation de handicap à accéder à l’emploi. Les personnes handicapées peuvent aussi se tourner vers l’Agefiph, qui propose un ensemble de services et d’aides financières aux entreprises ainsi qu’aux personnes en situation de handicap, tels que les aides à l’embauche en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation et l’aide à l’aménagement du poste de travail.
L’obligation d’emploi des travailleurs handicapés : c’est quoi ?
Depuis 1987 les entreprises privées de 20 salariés et plus doivent employer au moins 6% de salariés handicapés, à temps plein ou à temps partiel, c’est-à-dire des personnes qui possèdent une reconnaissance administrative de leur handicap, qu’il soit physique, mental, sensoriel ou psychique. Chaque année, […]
UncategorizedDepuis 1987 les entreprises privées de 20 salariés et plus doivent employer au moins 6% de salariés handicapés, à temps plein ou à temps partiel, c’est-à-dire des personnes qui possèdent une reconnaissance administrative de leur handicap, qu’il soit physique, mental, sensoriel ou psychique.
Chaque année, les entreprises remplissent une déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH), dans laquelle elles indiquent comment elles répondent à cette obligation d’emploi. Elles peuvent : employer de façon directe des travailleurs handicapés, employer indirectement des salariés handicapés en sous-traitant des prestations et/ou en achetant des fournitures à des entreprises adaptées (EA), à des établissements ou services d’aide par le travail (ESAT), ou encore à des travailleurs indépendants handicapés (TIH). Mais elles peuvent aussi accueillir des stagiaires handicapés dans le cadre, par exemple, de période de mise en situation en milieu professionnel (PMS MP), c’est-à-dire durant des stages d’observation, ou encore signer un accord agréé par l’État comme un accord d’entreprises, et, dans ce cas, les entreprises n’ont pas à verser de contribution financière à l’Agefiph, mais elle s’engage à utiliser son montant pour développer leur politique handicap. Les entreprises peuvent encore verser une contribution financière à l’Agefiph, association chargée de développer l’emploi des personnes handicapées en milieu ordinaire de travail.
Les contributions versées par ces entreprises alimentent un fond, géré par l’Agefiph, qu s’élevait en 2015 à 400 millions d’euros. Ce montant est mobilisé par l’Agefiphj pour sécuriser les parcours professionnels des personnes handicapées, mais aussi pour soutenir les projets des entreprises, quelle que soit leur taille. Par exemple, l’Agefiph accompagne vers l’emploi, elle forme et maintient à l’emploi les personnes handicapées. Elle met également en place des mesures de compensation du handicap, telles que des aménagements de postes ou d’horaires de travail par exemple. Elle peut aussi accorder des aides financières à des personnes handicapées qui souhaitent monter leur entreprise. Par ailleurs, l’Agefiph conseille et accompagne les entreprises dans leur politique handicap. Elle anime aussi des réseaux de référents handicap, composés de personnes chargées de mettre en œuvre les politiques handicap au sein des entreprises.
C’est grâce à toutes ces actions que le nombres de salariés handicapés employés dans les entreprises privées assujetties à l’obligation d’emploi a augmenté de 19% entre 2010 et 2014, pour s’élever au total à 400 400 personnes. Ainsi, l’argent versé par les entreprises est totalement réinvesti par l’Agefiph au service des entreprises et des personnes handicapées, afin d’améliorer de façon durable leur emploi.
En 2020, la loi a quelque peu évolué. En effet, l’unité d’assujettissement ne sera plus l’établissement mais l’entreprise. Cela signifie que si une entreprise possède plusieurs établissements, l’obligation d’emploi ne s’appliquera plus à chaque établissement individuellement, mais à la somme des effectifs de chacun des établissements faisant partie de l’entreprise. Par ailleurs les effectifs sont décomptés en moyenne sur l’année. Aussi, dans le calcul des BOETH, toutes les formes d’emploi seront désormais valorisées, de même qu’un recours à la sous-traitance sera toujours valorisé. Les accords agréés sont redynamisés et les minorations supprimées.
Une étude révèle qu’un extrait de spiruline améliorée réduit de 70% la libération d’une protéine du système immunitaire, provoquant une dangereuse « tempête » de cytokines dans les poumons. Les avantages potentiels pour la santé de la spiruline sont bien documentés. Selon une poignée de […]
UncategorizedUne étude révèle qu’un extrait de spiruline améliorée réduit de 70% la libération d’une protéine du système immunitaire, provoquant une dangereuse « tempête » de cytokines dans les poumons. Les avantages potentiels pour la santé de la spiruline sont bien documentés. Selon une poignée de chercheurs, « Cette algue bleu-vert contient de la C-phycocyanine (C-PC), une protéine liant les
pigments, qui améliore les activités d’antioxydation, anti-inflammatoire et anti-tumorale. »
Les scientifiques ont découvert qu’un extrait de spiruline photosynthétiquement améliorée réduit de 70% la libération d’une protéine du système immunitaire qui peut provoquer une arrivée conséquente de
cytokines dans les poumons entraînant une détresse respiratoire aiguë et des dommages aux organes. Or, ces tempêtes de cytokines – forme la plus grave du syndrome de libération des cytokines (SLC) désignant une production excessive de cytokines déclenchée par un agent pathogène, se manifestant par une
violente réponse inflammatoire du système immunitaire – sont responsables des cas critiques de Covid-19. Une recherche a été menée au MIGAL Galilee Research Institute, dans le nord d’Israël, à l’aide d’algues cultivées dans un laboratoire en Islande par la société israélienne Vaxa, fiancée par l’Union européenne pour explorer les traitements naturels du Covid-19.
Cette étude « indique que l’extrait d’algues peut être utilisé pour prévenir les tempêtes de cytokines s’il est administré aux patients peu de temps après le diagnostic », a déclaré l’un des chercheurs, chercheur en biotechnologie à IDC Herzliya. De futurs essais cliniques sont prévus, dans le but de formuler des gouttes de spiruline orales.
Si beaucoup de pays s’interrogent aujourd’hui sur un potentiel troisième reconfinement, l’Israël a fait le choix de ne pas attendre plus longtemps et de prendre les mesures nécessaires pour tenter d’endiguer la pandémie au plus vite, avec des mesures radicales. En septembre dernier, le pays […]
UncategorizedSi beaucoup de pays s’interrogent aujourd’hui sur un potentiel troisième reconfinement, l’Israël a fait le choix de ne pas attendre plus longtemps et de prendre les mesures nécessaires pour tenter d’endiguer la pandémie au plus vite, avec des mesures radicales. En septembre dernier, le pays était déjà le premier au monde à re-confiner.
Les mesures entrées en vigueur sont ainsi appliquées : il est de nouveau interdit de s’éloigner à plus d’1km de son domicile, il est également interdit de rendre visite à des amis, les transports publics sont quant à eux réduits, les frontières fermées aux ressortissants étrangers et les commerces contraints de garder porte close. Un coup dur pour ces commerçants qui commençaient seulement à sortir la tête de l’eau. Mais une différence demeure tout de même face aux deux premiers confinements du pays : les écoles restent cette fois-ci ouvertes. Ces mesures de troisième confinement, entrées en vigueur fin décembre 2020 pour une durée initialement fixée à deux semaines, restent aujourd’hui d’actualité. Le pays vient en effet, pour la troisième fois, de repousser l’échéance de ce confinement.
L’objectif du pays est de redescendre sous la barre des 1 000 nouveaux cas de Covid-19 par jour, ce qui est loin d’être le cas pour le moment pour ce pays qui comptabilisait encore il y a peu plus de 3 000 nouveaux cas quotidiens. Une lueur d’espoir permet cependant aux israéliens de rester optimistes quant à l’issue de ce confinement. En effet, selon le cabinet qui gère la crise sanitaire, cela pourrait bien être le dernier confinement. Et ce, pour une seule et simple raison. Si ce n’est pas le cas pour encore de nombreux pays, en Israël, le vaccin a été extrêmement bien accueilli et la campagne de vaccination continue de battre son plein et les autorités continuent d’espérer que ces effets significatifs seront visibles d’ici un mois. Confinement total et vaccination massive constituent donc la stratégie choisie par Israël pour sortir du Covid-19.
Le pays vaccine sa population à un rythme pour le moins effréné, comme nul par ailleurs dans le monde. L’objectif du gouvernement est d’avoir vacciné un quart de la population d’ici quelques semaines. Une opération sans précédent dans le monde, selon Benjamin Netanyahou. Israël compte 9 millions d’habitants et selon les chiffres du ministère de la santé, pour le moment, 360 000 ont déjà reçu la première dose de vaccin et peuvent d’ores et déjà prendre rendez-vous pour recevoir la seconde dose de ce vaccin, d’ici deux à trois semaines. Il s’agit donc belle et bien d’une campagne de vaccination solide et massive qui traduit un objectif clair du Gouvernement. Ce dernier souhaite avoir environ 150 000 personnes vaccinées par jour. Il déclarait « J’ai dit aux dirigeants des compagnies qui nous fournissent les vaccins que notre but était de vacciner 150 000 personnes par jour (…). Dès que ce sera réalisé, nous pourrons, au bout de 30 jours, sortir du coronavirus et rouvrir l’économie (…). »
Mais au delà des attentes, la réussite de cette campagne tient avant tout dans la confiance que la population a accordé au vaccin. Il y a en Israël une véritable adhésion à cette campagne de vaccination et ce qui nous permettra probablement dans un avenir proche de déterminer si le pays sera bien le premier au monde à sortir de cette pandémie du Covid-19, comme l’affirmait le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou. Déjà fragilisée avec la dissolution du Parlement il y a quelques semaines, les israéliens accusent le coup face au virus.
Mais ce n’est pas tout. En plus des colonies, il y a aussi ce que l’on appelle les Avants Postes, colonies sauvages illégales, même au regard du droit israélien. Selon l’ONG La Paix Maintenant, 97 de ces colonies sauvages ont poussé depuis 1990. Officiellement, les […]
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Mais ce n’est pas tout. En plus des colonies, il y a aussi ce que l’on appelle les Avants Postes, colonies sauvages illégales, même au regard du droit israélien. Selon l’ONG La Paix Maintenant, 97 de ces colonies sauvages ont poussé depuis 1990. Officiellement, les autorités israéliennes n’ont jamais donné leur accord. Mais dans la réalité, l’armée à assuré la sécurité de ces colons, qui se considèrent comme des pionniers. L’eau, l’électricité, le ramassage des poubelles, les bus scolaires… Tous les services leur ont été assurés. Alors, parce qu’elles sont illégales aux yeux de la loi israélienne, certaines de ces colonies sauvages ont été évacuées. C’est le cas de celle d’Amona, en février 2017. Toutefois, la colonisation ne devrait pas pour autant s’arrêter là. D’abord, parce que l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche lui a donné un coup d’accélérateur. Le Président américain a en effet multiplié les signaux encourageants vers Israël, en désignant par exemple un ambassadeur tout acquis à la cause de la colonisation. Ensuite, parce que le Premier Ministre, Benjamin Netanyahu a besoin du soutien des colons et de la droite nationale religieuse israélienne pour se maintenir au pouvoir. À la tête de la coalition la plus à droite de l’histoire d’Israël, il essaie donc par tous les moyens de blanchir ces colonies illégales. En mars 2017, il valide même la création d’une nouvelle colonie dans la Vallée de Shilo. La première depuis 25 ans. Une décision qui suit la légalisation par les députés israéliens un mois plus tôt, de milliers de logements construits sur des terres privées palestiniennes, et l’extension régulière de colonies déjà existantes. Officiellement donc, Benjamin Netanyahu prétend toujours soutenir la solution à deux États. Mais les intérêts des colons étant placés au centre de l’action gouvernementale, cette solution semble plus éloignée que jamais. Et ce, malgré la volonté de Donald Trump, comme se fut le cas de tous ces prédécesseurs, de parvenir à un accord final entre les deux partis.
Il y a quelques mois, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nacer Bourita, saluaient un accord de normalisation qualifié d’historique, des relations entre l’Etat hébreu et le Maroc, aussitôt dénoncé par les Palestiniens. M. Netanyahu déclare alors : « J’ai toujours cru en cette paix qui se concrétise aujourd’hui devant nos yeux. Je veux remercier le président Trump d’avoir mené ces accords », dans une allocution télévisée coïncidant avec le début des fêtes juives de Hanouka. Cet accord signe une victoire pour l’ancien Président américain ayant réussi un nouveau coup diplomatique. Sous sa gouvernance, quatre pays arabes ont, en quelques mois, décidé de reconnaître l’État d’Israël. Il y avait tout d’abord eu les Émirats Arabes Unis, Barheïn, le Soudan et aujourd’hui donc le Maroc.
Comment s’est déroulée la colonisation israélienne ? Partie 1.
Pour résoudre le conflit israélo-palestinien, une solution est défendue depuis des décennies : créer deux États distincts. Ainsi, il y aurait d’un côté Israël, reconnu comme État Juif, et de l’autre, un État Palestinien démilitarisé, constitué de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie. Le problème […]
UncategorizedPour résoudre le conflit israélo-palestinien, une solution est défendue depuis des décennies : créer deux États distincts. Ainsi, il y aurait d’un côté Israël, reconnu comme État Juif, et de l’autre, un État Palestinien démilitarisé, constitué de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie. Le problème qui se pose est que la Cisjordanie est aujourd’hui totalement morcelée. Les zones d’habitations palestiniennes s’entremêlent avec les colonies israéliennes. Et cette situation ne cesse de s’aggraver, rendant de plus en plus difficile l’émergence de deux états, clairement séparés. Pour comprendre comment a pu se produire une telle fragmentation, il faut faire un bond dans le temps.
À l’époque de l’Armistice de 1949, la Ligne verte sépare l’État d’Israël des pays arabes voisins tels que la Jordanie. Ce n’est pas à proprement parlé une frontière, mais plutôt un tracé de référence établi à l’époque comme une ligne de cessé le feu, elle a ensuite servi de base de discussion en vue de l’émergence de l’État Palestinien. Mais depuis, les choses se sont grandement compliquées. Il y a de ça 53 ans, en juin 1967, l’armée israélienne défait ses ennemis arabes pendant la guerre des 6 jours, et conquiert plusieurs territoires : Sinaï et la Bande de Gaza, appartenant alors à l’Egypte, le territoire syrien du plateau du Golan, et Jerusalem-Est, alors sous administration jordanienne, tout comme la Cisjordanie. C’est justement la Cisjordanie qui se trouve aujourd’hui au cœur des tensions. Après ces conquêtes militaires, il s’agit pour Israël d’occuper humainement le territoire. Des colonies de peuplement se développent, sous la pression de mouvements nationalistes et religieux. Leur but est double. D’une part, assurer des positions géographiques clés pour la sécurité du pays, et d’autre part, organiser le retour des juifs dans un grands Israël de racines bibliques. Dans les années 1990 les accords d’Oslo marquent une étape historique. Israéliens et palestiniens sont réunis à la table des négociations par le parrain américain. Ils s’entendent alors sur un plan par étapes, en vue de l’émergence d’un état palestinien.
La Cisjordanie, occupée par Israël, est alors divisée en 3 zones. D’abord la zone A, sous contrôle exclusif de l’autorité palestinienne, à la fois civile et militaire. Elle correspond aux grandes villes palestiniennes. Ensuite, la zone B, sous contrôle palestinien, où la sécurité est essentiellement assurée par Israël. Enfin, la zone C, placée entièrement sous contrôle israélien. Elle représente plus de 60% de la Cisjordanie et comprend notamment une zone militaire le long de la Vallée du Jourdain et les implantations israéliennes en Cisjordanie. Le problème, c’est que les colonies de peuplement ont continué de se développer et de s’étendre, et la plupart est sous contrôle israélien. On en compte aujourd’hui 131, habitées par 386 000 colons, sans compter ceux installées à Jérusalem-Est. Leur nombre n’a cessé de croitre au fil des années. Ils représentent 4% de la population israélienne, et 13% des habitants de la Cisjordanie. Certaines colonies sont même réunies dans ce que l’on appelle des blocs. C’est le cas de Ariel, Ma’Aleh Adumim et le Goush Etzion par exemple. Ces groupes de colonies ont leurs propres usines, leurs routes, interdites aux palestiniens. Ariel a même sa propre université. Véritables villes israéliennes en plein territoire palestinien, ces blocs seront certainement annexés par Israël, si un accord de paix était trouvé un jour.
Le judaïsme est archéologiquement vieux de plus de 3000 ans. Ses débuts sont racontés dans les cinq livres que Dieu aurait révélé à Moïse. On appelle ces cinq livres la Torah. Le premier livre, la Genèse, relate l’histoire de la création du monde, et des pères fondateurs […]
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Le judaïsme est archéologiquement vieux de plus de 3000 ans. Ses débuts sont racontés dans les cinq livres que Dieu aurait révélé à Moïse. On appelle ces cinq livres la Torah. Le premier livre, la Genèse, relate l’histoire de la création du monde, et des pères fondateurs du peuple hébreu. Ses patriarches sont Abraham, son fils Isaac, et son petit fils Jacob. Ce dernier recevra le nom d’Israël, et ses descendants formeront les douze tribus d’Israël. Les quatre autres livres de la Torah relatent les évènements survenus au peuple d’Israël, dans le désert, au cours de la vie de Moïse, ainsi que les enseignements divins qu’il a transmis. Moïse serait né au sein du peuple hébreu, alors réduit en esclavage par le pharaon d’Egypte, ce dernier ayant ordonné le massacre des garçons hébreux, afin d’éviter qu’ils ne deviennent trop nombreux. L’enfant est alors déposé par sa sœur, dans un panier d’osier, sur le Nil, pour y échapper. La fille du pharaon le trouve, et lui donne alors ce nom de Moïse, signifiant « sauvé des eaux », en hébreu. D’après le livre de l’exode, c’est Moïse qui fait sortir les hébreux d’Egypte et les guide à travers la mer et le désert, vers le lieu que lui a indiqué la terre promise. Durant cette exode, Moïse reçoit sur le Mont Sinaï, la Torah, dont les tables de la loi donnent l’instruction morale appelée le décalogue. S’étant installées en terre promise, les douze tribus d’Israël se rassemble,t, jusqu’à être unis par le roi David, vers -1000, puis sont fils Salomon, dès -970. Celui-ci construit un temple à Jérusalem, pour centraliser le culte. Mais ce temple sera définitivement détruit, en l’an 70 de notre ère, après des siècles de domination grecque puis romaine sur la région. Cela ouvre alors une nouvelle ère, non plus centrée sur le temps, mais sur l’étude et la prière collective. Pour préserver leur héritage spirituel malgré leur dispersion dans le monde, les juifs s’attachent à compiler les livres, dont la Torah, qui forment la Bible juive. La loi orale, ainsi qu’un ensemble d’interprétations de la Torah sont mis par écrit dans ce que l’on appelle le Talmud.
Comme toute religion, le judaïsme s’appuie sur des croyances, des codes, un culte et une communauté. Les juifs sont monothéistes. Ainsi, ils croient en un seul être suprême, qui a créé le monde et qui est infini pour être limité par un nom. Par le don de Torah, il aurait renouvelé son alliance avec le peuple issu de la descendance d’Abraham, pour que celui puisse marcher dans ses pas. Pour se faire, le peuple juif dispose de règles basées, basées sur l’interprétation des 613 commandements contenus dans la Torah. Ces commandements abordent tous les domaines de la vie. Ils précisent notamment les règles alimentaires qui forment la Cacherout. Le culte juif se manifeste principalement par les trois prières quotidiennes. De nombreux juifs observent chaque semaine le repos du jour de Shabbat, du vendredi soir au samedi soir. L’occasion pour les juifs de se laisser du temps pour être notamment auprès de Dieu. Beaucoup de fêtes ponctuent l’année. La fête de Pessah fait par exemple mémoire de la sortie d’Egypte. Rosh Hashana ouvre le nouvel an juif. Aussi, pour rappeler l’alliance de Dieu avec Abraham, les jeunes nouveaux nés, dès leur 8ème jour de vie, sont circoncis. La passage de l’adolescence à la vie adulte est célébré par la Bar Mitsva.
Répandue à travers le monde en diaspora, la communauté juive est très diverse. Deux grandes traditions culturelles ont été héritées des siècles passés. Les juifs Ashkénazes, originaires d’Europe du Nord et le l’Est, et les juifs Séfarades, originaires du bassin méditerranéen. On estime aujourd’hui qu’il y a en France environ 500 000 juifs, soit moins de 1% de la population. Dans le monde, 15 millions de juifs sont dénombrés, dont plus des deux tiers sont répartis entre Israël et les Etats-Unis.
Au début du 8ème siècle avant Jésus-Christ, les hébreux, un peuple du Proche Orient, vivent dans deux royaumes : le royaume d’Israël et le royaume de Juda. Seulement, en 722 avant Jésus-Christ, les Assyriens envahissent le royaume d’Israël, puis, en 587 avant Jésus-Christ, les Babyloniens succèdent […]
UncategorizedAu début du 8ème siècle avant Jésus-Christ, les hébreux, un peuple du Proche Orient, vivent dans deux royaumes : le royaume d’Israël et le royaume de Juda. Seulement, en 722 avant Jésus-Christ, les Assyriens envahissent le royaume d’Israël, puis, en 587 avant Jésus-Christ, les Babyloniens succèdent aux Assyriens, et envahissent à leur tour le royaume de Juda cette fois. Appelés Juifs après les premières invasions, les Hébreux se dispersent autour de la mer Méditerranée : c’est la diaspora. Pour conserver leurs identités, qu’il sent menacée par les envahisseurs, le roi du royaume de Juda, Josias, impose définitivement le monothéisme, qui désigne la croyance en un Dieu unique, nommé Yahvé. Envahis par les peuples voisins, les Hébreux, pour ne pas oublier leurs traditions, commencent à fixer leur histoire et leur croyance dans la Bible. La Bible hébraïque est alors rédigée entre le VIIIème et le IIième siècle avant Jésus-Christ. Elle constitue le livre sacré des Hébreux. Elle raconte leur alliance avec ce Dieu unique, Yahvé. Elle se compose de 24 livres.
Les grands fondements du judaïsme, les croyances, les symboles, les pratiques religieuses ainsi que les règles de vie à respecter par les croyants, se retrouvent dans les différents livres de la Bible hébraïque. Le judaïsme, c’est avant tout des croyances. Comme nous l’avons dit, le peuple Hébreux doit croire en son seul Dieu, Yahvé, et doivent aussi respecter les 10 commandements donnés par Yahvé à Moïse sur le Mont Sinaï. Tous gravés sur les tables de la loi, les 10 commandements font les lois fondamentales du judaïsme.
Les juifs ont également adopté des symboles, comme par exemple l’étoile de David, la Ménorah, symbolisant la lumière divine, ou encore l’arche d’alliance, qui serait coffre qui conserve les tables de la loi, où sont inscrits les 10 commandements. Les juifs doivent participer à différentes fêtes, chacune rappelant les grands moments de l’histoire du peuple Hébreux. Parmi ces fêtes, Roch Hashana, Pessah, Hanoukkah, Yom Kippour, Soukkot et Shabouot. Yom Kippourest, avec Roch Hashana, l’une des principales fêtes du judaïsme. Elles sont toutes deux centrées sur le pardon et el repentir. Célébré en septembre ou octobre, selon le calendrier juif, Yom Kippour, appelé aussi le Grand pardon, commémore le jour où Dieu a accordé son pardon aux juifs pour s’être détourné de lui pour adorer la statue d’un veau fondu en or. Durant près de 25 heures, les juifs observent alors un jeûne et une inactivité complète et demandent pardon à toute personne qu’ils auraient pu blesser. À cette occasion, chaque année, l’Israël vit au ralenti. Le trafic aérien, les transports en commun et les émissions de visuels sont totalement interrompues. Cette fête représente pour eux l’occasion d’absoudre leurs pêchers et de faire preuve d’humilité. Hormis ces fêtes, les juifs prient et lisent la Bible dans des synagogues, sous la direction du chef de la communauté : le rabbin. Aussi, le samedi constitue pour la communauté juive le shabbat, le jour de repos hebdomadaire consacré à Dieu. Durant cette journée de shabbat, tout travail est interdit.
Les juifs doivent également respecter certaines règles de vie. Ils ne mangent pas de porc ni aucune sorte de sang animal. Également, à leur naissance, les jeunes garçons se font circoncire. L’opération de circoncision consiste à couper un morceau de la peau du sexe du nouveau né.